• Royal
    Garden
     / 
  • Propos / 

    Né en 2008, Royal Garden est un prolongement sur le mode virtuel du projet artistique du Crédac.

    Pourquoi ce titre ? Dans Playtime (1967), Jacques Tati écrit un scénario où un groupe de touristes américaines vont découvrir un Paris ultramoderne en 24h. Ce monde moderne est fait d’immenses couloirs vides, de bureaux labyrinthes, de grands halls d’expositions.

    Dans ce film, l’alter ego de Jacques Tati, Monsieur Hulot, par qui la panique arrive, passe au restaurant Royal Garden une soirée agitée, ponctuée d’événements qu’il déclenche. Le monde futuriste se mue vite en labyrinthe infernal. Cette scène repose sur un principe d’inventaire et de cumul, fourmillant de détails dans une œuvre où la volonté d’épurer est patente. Lorsqu’on est expulsé du Royal Garden, on peut se faire happer par la vision au-dessus de soi de la flèche de néon qui en signale l’entrée ; comme enroulé dans la boucle qu’elle dessine, on tourne sur soi pour entrer à nouveau.

    Dans ce film, le Royal Garden est une métaphore du paradis. La flèche rouge en lasso évoque à la fois la direction à suivre et la complexité de la pensée et du lieu.

    Ici Royal Garden est un projet artistique hirsute, un lieu de production de sens pluridisciplinaire, un cadavre exquis critique, théorique et artistique.

    Royal Garden c’est l’entre-deux, l’à-côté, le chemin de halage, l’alternatif, le flux, la connexion. Un lieu idéal pour explorer sans contraintes les possibilités offertes par ce média, pour échapper à un certain formalisme et pour mettre en avant les enjeux principaux de l’art aujourd’hui : la communication et le lien.

    Claire Le Restif

  • no 9 / 

    Taupe là ! Une scène, un personnage, un tégument ? Avez-vous déjà regardé un ver droit dans les yeux ? Bibliomania vous invite à suivre Andy et votre instinct, de l’autre côté de la pomme. Lorsque les objets aimés deviendront aimants, vous saurez enfin pourquoi worms don’t come easy.


    Une proposition de Bibliomania (Alex Balgiu, Olivier Lebrun)
    Interface : Pierrick Varin / Glitch


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la région Île-de-France.

    Jérôme ˈbuːxə, La chute des hêtres (day and night)

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  • no 8 / 

    Figures est un jeu de construction à partir de fragments d’images, de textures, de matières et d’objets glanés. Mathias Schweizer, graphiste, conçoit des compositions  - à partir d’une foisonnante matrice d’éléments passés par le prisme de son scanner, ou façonnés au gré de ses recherches - qui sont autant de tableaux de jeux pour les visiteurs. S’il est à l’origine de la première figure, elle est ensuite modifiable à loisir par le visiteur et laissée en l’état pour le prochain. 

    Thierry Chancogne, théoricien du graphisme et enseignant, invité à réagir à ces compositions, propose un flux de réflexions, qui côtoie le jeu tel un flux d’informations en continu. Il écrit une série d’impromptus conçue telle une étude diachronique sur l’apparition des formes et des images, dans le champ de l’architecture, de la peinture, du cinéma. 


    Des propositions de Mathias Schweizer, accompagnées par les textes de Thierry Chancogne.
    Interface : Pierrick Varin / Glitch


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la région Île-de-France.

    Figures

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  • no 7 / 

    Clin d’oeil à la philosophie des jardins d’enfants, cette septième édition de Royal Garden traverse la programmation artistique du Crédac au gré des activités conçues pour les jeunes publics. 

    Royal Kinder Garden invite Boris Achour à créer de nouvelles formes 
    à partir des projets emblématiques du Bureau des publics comme les émissions Rad’Arts, réalisées dans les expositions et diffusées sur
    Radio-Cartable, les ateliers de pratique artistique ou encore la collection de livrets-posters Exo. Enfants et adultes peuvent s’approprier cette matière vivante et rejouer en ligne ces expériences de l’oeil, de la main et de la parole.


    Un projet conçu par Boris Achour, artiste et Lucie Baumann, responsable du Bureau des publics, développé par Pierrick Varin / Glitch.

    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Royal Kinder Garden

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  • no 6 / 

    Cette sixième édition est pensée comme une extension de The Registry of Promise, cycle de quatre expositions conçues par Chris Sharp et organisées en collaboration par quatre lieux en Europe. Tous les artistes du projet, ainsi que les quatre directeurs qui ont collaboré à sa mise en œuvre, ont été invités à proposer chacun une intervention inédite en écho à l’exposition, pour créer une archive ouverte et vivante à l’image du « Registre des Promesses ».

    Avec les participations de : Patrick Bernatchez, Becky Beasley, Juliette Blightman, Peter Buggenhout, Nina Canell, Michael Dean, Adrienne Drake, Alexander Gutke, Jochen Lempert, Claire Le Restif, Jean-Luc-Moulène, Marlie Mul, Antoine Nessi, Sandra Patron, Jean-Marie Perdrix, Reto Pulfer, Hans Schabus, Lucy Skaer, Michael E. Smith, Chris Sharp, Carlo Gabriele Tribbioli.


    Commissaires : Chris Sharp et Claire Le Restif
    Design et développement : The Shelf Company


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Promise

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  • no 5 / 

    Vegetal Passion est une exposition en ligne qui propose de considérer l'espace d'exposition comme étant le milieu naturel des œuvres d'art. Le duo d'artistes et commissaires It's Our Playground (Camille Le Houezec & Jocelyn Villemont) envisagent cette 5è édition de Royal Garden comme une jungle ambiguë dans laquelle se côtoient sans hiérarchie propositions d'artistes, photographies d'archive et images glanées sur internet.

    Mélangeant habilement plantes et œuvres, œuvres à plantes et « plantes d'exposition », cette proposition curatoriale tend à jeter un regard neuf sur les pratiques horticoles en milieu institutionnel, de plus en plus d'actualité. En effet si les blogs regorgent d'images de plantes, reprises pour leurs qualités graphiques, elles ont aussi envahi les galeries d'art, les artistes les appréciant pour leur valeur plastiques, mais aussi leur référence à une certaine nature domestiquée et à un questionnement sur la fonction décorative des œuvres d'art.

    A l'origine, ce projet s'appuie sur des photographies d'expositions (issues notamment des fonds Marc Vaux et Cahiers d'Art de la bibliothèque Kandinsky) des années 1940-1960, époque de pré-standardisation muséographique, durant laquelle les plantes décoratives semblaient naturellement ponctuer les salles d'exposition.

    Cette exposition prend aussi en compte la récente prolifération de plantes d'intérieur dans les œuvres d'artistes contemporain. Ainsi, aux images de plantes et images d'archives d'exposition viennent s'entremêler des images d'œuvres récentes ainsi que des projets spécifiques d'artistes, notamment Laura Aldridge, Ditte Gantriis, Hayley Tompkins, Travess Smalley et Pedro Wirz, invités à produire des séries d'images en résonance avec leur pratique artistique.

    Vegetal Passion apparaît comme une jungle domestiquée et digitale dans laquelle toutes ces images de natures différentes sont à découvrir et dénicher. Cette exposition se métamorphosera ensuite au gré des saisons : comme dans un jardin d'hiver, nous constaterons son évolution pendant un an et observerons les diverses propositions des artistes invités et les choix des commissaires.

    Avec des nouvelles productions de Laura Aldridge, Ditte Gantriis, Hayley Tompkins, Travess Smalley et Pedro Wirz.

    Et la participation de Darren Bader, Gabriele Beveridge, Simon & Tom Bloor, Marcel Broodthaers, Koenraad Dedobbeleer, Andreas Ervik, Ditte Gantriis, Pierre Huyghe, Jiří Kovanda, Margaret Lee, Tobias Madison,Mathieu Mercier, Jessee Moretti, Katja Novitskova, Oliver Osborne, Edgar Orlaineta, Nam June Paik, André Piguet, Mandla Reuter et Florian Slotawa.

    Textes de Dorothée Dupuis et Aurélien Mole.


    Commissaires : It’s Our Playground (Camille Le Houezec et Jocelyn Villemont).

    Conception graphique et développement : Jérémy Muratet-Decker.


    Né en 2010, It’s Our Playground est un duo d’artistes composé de Camille Le Houezec et Jocelyn Villemont. Leur site http://www.itsourplayground.com est à la fois le portfolio de leur activité commune et un ‘artist run space’ sur internet.


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Vegetal Passion

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  • no 4 / 

    La rivière creuse et rend visible la mémoire. Rivières rassemble des œuvres plastiques, sonores, filmiques et littéraires formant un continuum ouvert, une série d’actions possibles et imaginaires.

    A l’origine du projet, une liste. Suite à sa participation à l’exposition Le Travail de Rivière (organisée au Crédac, en 2009), Didier Rittener avait commencé l’inventaire d’oeuvres plastiques, musicales ou littéraires évoquant la rivière, comme une tâche infinie de retour aux origines. Ce travail de retour en arrière, de renouement et de prolongement d’une exposition passée est plutôt rare et rejoint la forme idéale, labyrinthique, de Royal Garden. Préférant la subjectivité à l’exhaustivité, cette liste fut close avec la complicité de Federica Martini. Elle est ainsi devenue l’invitation aux participants de Royal Garden 4, le « lit de la rivière ».

    Cette liste est aussi la première des vingt occurrences de Royal Garden 4, dont l’interface, dynamique et interactive, évoque un cours d’eau à la surface duquel les projets dérivent aléatoirement.


    Commissariat : Federica Martini et Didier Rittener

    Avec les participations de :
    Dove Allouche, Luc Aubort, Jean-Pierre Criqui, Carla Demierre, Gilles Furtwängler, Jean-Paul Felley et Olivier Kaeser, Jérémie Gindre, Alain Huck, François Kohler, Claire Le Restif, Mark Luyten, Federica Martini, Damián Navarro, Véronique Portal, Didier Rittener et Benjamin Stroun.

    Conception graphique et développement :
    Jérémy Muratet-Decker


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

     

    Rivières

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  • no 3 / 

    Royal Garden 3 rend compte de la mémoire du Crédac, au travers des expositions qui ont été filmées depuis 2003.

    Sans hiérarchie ni chronologie ces films s'inscrivent dans une construction de briques, cette structure évoque la robe extérieure du Crédac, qui a ouvert ses portes en septembre 2011 à la Manufacture des Oeillets.


    Commissaire : Claire Le Restif
    Artiste associé : Bruno Bellec
    Conception graphique : Mathias Schweizer
    Développement : Lionel Dourt


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Saison 3

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  • no 2 / 

    Etienne Bernard a mis en place un Royal Garden dans Royal Garden en invitant A Constructed World, duo australien mi graphistes - mi artistes, qui eux-mêmes proposent à des critiques, historiens, engagés dans l’art contemporain de commenter régulièrement une série de pamphlets comme « crise, nationalisme, stupidité, ignorance… ». 

    Les auteurs invités par ACW sont : Sébastien Pluot, François-Eudes Chanfrault, Hu Fang, Claire Fontaine, Justin Clemens, Elisabeth Lebovici, Claude Closky, Manuel Cirauqi, Heman Chong, Marie Muracciole.

    Etienne Bernard invite également l’artiste Raphaël Zarka, et co-écrit un texte sur le Land art avec Antoine Marchand.

    David Evrard développe son projet « I was here but I disappear » pendant toute la saison. Son scénario : " En 1977, Tony Manero, jeune ouvrier de banlieue, se rend tout les samedi au 2001 ODYSSEY histoire de montrer à tous qu’il est le dieu vivant de ce parquet lumineux, brique de verres éclairées par le dessous suivant les impulsions de la musique...."

    Claire Le Restif invite Bruno Bellec à partager son carnet de notes pour un voyage architectural au Japon. La trame urbaine, la toile internet et son travail plastique se confondent. Isabelle Cornaro nous permet de découvrir autrement sa série Moulages sur le vif.

    Mathieu Mercier réagit aux différentes occurences à la manière d’un cadavre exquis en proposant après le pamphlet Nationalism, l’image Flag on sale.

    Pascal Beausse livre un texte poétique L’art c’est un caillou, Véronique Joumard propose un flip book, Peter Regli crée un Reality Hacking n°279  inédit soit un dessin de “ jardin royal ”. Silvana Reggiardo nous promène sur la série de parking de Ed Rusha (en écho à la proposition de Etienne Bernard et Antoine Marchand), enfin Sabine Canivet nous propose une présentation d’un projet architectural utopiste des années 1970, laissé en désuétude à Ivry : les Tours Riboulet construit par l’Atelier de Montrouge.

    Mathias Schweizer a réalisé deux interventions et a crée le visuel du projet sonore de Andrew Sharpley et Noël Akchopté. 


    Commissaires associés : Étienne Bernard, Claire Le Restif
    Artiste associé : David Evrard
    Conception graphique : Mathias Schweizer
    Développement : Lionel Dourt


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Saison 2

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  • no 10 / 

    rgx est le dixième royal garden, il devance et survit à l’exposition des attentions, dont il est une sorte de matrice indépendante, pensive et bavarde. faire de la gymnastique côté jardin, c’est expérimenter d’autres exercices de lecture, inspirés tout autant des roues à livres de la renaissance que de l’analyse machinique de contenus numérisés : lire tous les sens, dans tous les sens. se promener côté jardin, c’est aller à la rencontre des possibles fantômes et avatars des œuvres présentées dans l’exposition des attentions, et transposées ici sur le mode des évocations à degrés. consultable à toute heure du jour et de la nuit, rgx désenvoûte et révèle des associations cachées, fomentées par une équipe éditoriale masquée en rose-gradiva dix : laurence cathala (artiste), brice domingues & catherine guiral (officeabc, designers graphiques), vincent maillard (développeur), hélène meisel (com)puter-missaire).

    côté jardin

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  • no 1 / 

    Royal Garden 1 est un jeu, aux règles simples.

    Chaque personnalité invitée s’est vue attribuer un mot-clef. Celui-ci constitue, à la fois, le point de départ de la production et le titre de la proposition mise en ligne.

    Royal Garden n’est pas un outil encyclopédique mais une zone de production et de proposition. L’occurrence ne constitue donc pas nécessairement une notice illustrative du mot clef mais bien un espace de création, de pensée ou d’expérimentation à partir de cette notion imposée. Ainsi chacun choisit-il le mode d’expression qu’il juge adéquat pour donner forme à sa réponse.

    Bénédicte Ramade a répondu pour « Bestiarium », Antoine Marchand pour « Formalisme », Christophe Catsaros pour « Habitat Social », Cédrick Eymenier pour « Jardins suspendus à Ivry », Pierre Vadi avec Francis Baudevin et Christian Pahud pour « Bande originale », Jean-Marc Ballée avec Antoine Marchand et Etienne Bernard pour « Affiche », Etienne Bernard pour « Mister Hyde » et Claire Le Restif pour « Docteur Jekyll ».

    Avec : Bénédicte Ramade (critique d’art), Antoine Marchand (critique d’art), Christophe Catsaros (critique d’architecture), les artistes Cédrick Eymenier, Pierre Vadi (avec Francis Baudevin et Christian Pahud), Jean-Marc Ballée…


    Commissaires associés : Étienne Bernard, Claire Le Restif
    Conception graphique : Mathias Schweizer
    Développement : Lionel Dourt


    Royal Garden est réalisé grâce au soutien de la Région Ile-de-France.

    Saison 1

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